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 Hommage à un Grand Homme

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joel16
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MessageSujet: Hommage à un Grand Homme   Hommage à un Grand Homme EmptyVen 18 Mar - 9:51

La mort de Claude Caillé , que j'ai appris mercredi , me touche beaucoup .
Plutôt qu'un long discours , forcemment maladroit , je vous livre l'article paru aujourd'hui sur le site du journal Sud-Ouest .
Adieu Claude , nous n'oublierons jamais tout ce que tu as fait pour le monde animal .

Hommage à un Grand Homme 34602910

On ne pourra jamais évaluer avec précision l'impact du zoo de La Palmyre dans le développement du tourisme en Charente-Maritime. Mais ce qui est sûr, c'est qu'on ne reçoit pas entre 700 000 et 800 000 visiteurs par an sans qu'il y ait des incidences sur la restauration, l'hôtellerie ou les autres sites à visiter du voisinage. Et ce, depuis 1967, ce qui correspond à quelques années près à l'explosion touristique du département. La Charente-Maritime et notamment la presqu'île d'Arvert ont bénéficié de la notoriété du zoo. Et réciproquement. Et tout cela nous ramène à Claude Caillé, l'homme qui posa son sac dans une forêt de pins pour y fonder un empire du rêve. Le sien, puis celui des quelque 300 millions de curieux qui sont venus ou revenus depuis quarante-quatre ans faire des grimaces aux chimpanzés.

Avec Georges de Caunes



À propos de grimaces, en 1989 son ami Georges de Caunes, fasciné par l'effet miroir d'un zoo, voulut se mettre de l'autre côté du décor. Sur l'île aux gibbons. Il y passa un mois d'été sous le regard amusé des touristes. Certains lui jetaient des cacahuètes. Le singe fait homme. Il ne recevait guère que la visite quotidienne de Claude, lui qui savait si bien murmurer à l'oreille des singes.

La vie de tout homme est riche d'anecdotes. Parce qu'il en profita intensément, celle de Claude Caillé en fut constellée. A l'heure où ce géant du tourisme de la Charente-Maritime disparaît (lire également en pages 10 et 11), ceux qui l'ont connu ne peuvent s'empêcher, malgré le deuil, de sourire avec une certaine tendresse aux souvenirs des années Caillé.

Jeune président du comité départemental du tourisme, Stéphane Vilain sait ce que la Charente-Maritime doit à l'homme qui vient de s'éteindre : « C'est un pan de l'histoire du tourisme en Charente-Maritime qui tombe. Mes premiers souvenirs de lui me ramènent à mon enfance. J'étais écolier aux Boucholeurs. Les sorties de fin d'année se passaient régulièrement au zoo de la Palmyre. C'est toujours lui qui recevait les classes. Il nous faisait rêver avec des histoires d'animaux. C'était vraiment un mec extraordinaire. Je me souviens d'une fois où il est entré sur l'île aux gorilles. Une femelle l'a méchamment mordu. Mais il n'a rien montré. Il s'est relevé comme si de rien n'était et est ressorti droit comme un i. Il savait que s'il trahissait le moindre signe de faiblesse, il ne pourrait jamais revenir. Il voulait rester le maître de l'île » Et Stéphane Vilain de poursuivre : « Un souvenir plus récent. L'an dernier, il y avait une réunion au Club Med à la Palmyre. Tout le monde parlait gros chiffres. Soudain, il a pris la parole. Le silence s'est fait. Il était très respecté. Et il nous a parlé… de la naissance de bébés gorilles ».

Le zoo de la Palmyre fut longtemps la locomotive du département. Jusqu'à ce que l'Aquarium de La Rochelle atteigne le même niveau de fréquentation (1). Codirectrice de l'Aquarium, Roselyne Coutant a souvent croisé Claude Caillé. « Il ne m'appelait pas Roselyne, mais Gazelle. Nous avons tellement de points communs dans notre aventure. Lui a plutôt suivi l'itinéraire de notre père à Pascal et à moi. Il a créé son entreprise familiale sans la moindre subvention et lui a fait atteindre des sommets puis l'a transmise à son fils. Le zoo et l'aquarium sont aujourd'hui les deux plus gros pôles touristiques du département. A nous deux, nous représentons 1,5 million de touristes par an. Autant que le Futuroscope. Ce sont des aventures faites de passion. Claude aimait son zoo comme un fou ».

Un parc zoologique n'est pas un lieu anodin. On y fait œuvre pédagogique en montrant des animaux. Mais des animaux privés de libertés. D'où un débat récurrent. Grand défenseur de la faune sauvage, président de la Ligue de protection des oiseaux, le Rétais Allain Bougrain-Dubourg est au cœur du débat. Il a bien connu Claude Caillé.

« L'intelligence d'évoluer »

« C'était d'abord un séducteur, porté par son enthousiasme. Mais nos premières rencontres ont plutôt été conflictuelles. C'était la grande époque, avant la convention de Washington, où l'on pouvait ramener des animaux vivants de partout. Naturellement, j'étais contre. Claude, lui, a monté son zoo grâce à ça. Mais il a eu l'intelligence d'évoluer de façon très sensible. Et le parc zoologique de la Palmyre est aujourd'hui l'un des rares à aider à la protection des espèces. Il est devenu exemplaire. Je suis très ému de sa disparition. Au fil du temps, nous avons tissé des relations d'amitié, d'affection même. Et je reste très impressionné par la façon dont il s'est remis en question ».

Quant à Françoise Delord, présidente de l'Association des parcs zoologiques de France, elle pleure « un grand bonhomme. Une personnalité puissante. Un exemple pour la profession ».

Les obsèques de Claude Caillé auront lieu jeudi après-midi, à 14 h 30 à l'église Notre-Dame de Royan.

(1) Aujourd'hui, les chiffres de fréquentation sont environ de 800 000 visiteurs pour l'Aquarium et de 700 000 pour la Palmyre.

Hommage à un Grand Homme 34592010




Vendredi dernier encore, Claude Caillé sillonnait les allées de « son » parc zoologique. Immanquablement, il a fait un crochet sur l'espace des grands singes, ouvert en 2010. Un paradis des gorilles, des chimpanzés et des orangs-outangs, qu'il rêvait d'offrir de longue date à ses chouchous et qu'il a vu achevé, donc. Puis le fondateur du zoo de la Palmyre s'est éteint, chez lui, à Royan, dans la nuit de mercredi à jeudi. Il avait célébré son 80e anniversaire le 8 mars dernier.

Des journaux aux animaux



Jamais Claude Caillé n'aurait renoncé à ce rituel de la visite du zoo, qu'il reproduisait encore plusieurs fois par semaine, malgré une santé déclinante. Moins pour continuer à administrer l'œuvre de sa vie, un soin qu'il a confié il y a près de dix ans à son fils Patrick, que pour se nourrir encore et toujours de son amour pour les animaux. Un amour qui a conduit ce Rochefortais de souche, marchand de journaux dans une première vie, à élire domicile dans la presqu'île d'Arvert. Presque par hasard. « Au gré d'une balade avec mon grand-père, dans une 4L à trois vitesses », se remémore Patrick Caillé. Nous sommes au début des années 1960. La famille Caillé affectionne la plage de Fouras, mais Claude redécouvre Royan et les plages de la Grande Côte, leur attractivité. « C'est là que je dois créer mon zoo », tranche Claude Caillé. Puisque le bout de pinède qu'il ambitionnait d'acheter à Fouras restait financièrement hors de sa portée, il a jeté son dévolu sur le Clapet. Le lieu-dit n'évoquera rien à nombre d'habitants du Pays royannais. Et pour cause. Claude Caillé a choisi, en 1966, d'ouvrir un parc animalier sur la commune des Mathes , qui lançait juste le développement de sa station balnéaire, la Palmyre.

De 3 hectares à sa création, Claude Caillé, assisté dès ses 18 ans par Patrick, a progressivement porté la superficie de son parc zoologique à 18 hectares.

Premier zoo de France, engagé dans plusieurs programmes de préservation et même de réintroduction de spécimens d'espèces menacées, le zoo de la Palmyre accueille annuellement plus de 700 000 visiteurs, curieux de découvrir ou redécouvrir, souvent, les 1 600 animaux présentés.

Un « combattant »

Patrick Caillé ne saurait définir autrement ce lien qui amenait son père, jusqu'aux derniers jours d'« une vie bien remplie et comblée », à venir plusieurs fois par semaine à la Palmyre. « Ce zoo, c'était son bébé, sa fierté, son orgueil, sa réussite. »

Ce « bébé », Claude Caillé l'a créé à force de persévérance, en « guerrier », en « combattant », un vocable qui revient dans la bouche de ceux qui l'ont connu.

Pour son fils Patrick, « la conviction et la combativité » ont été les premiers ingrédients de cette improbable réussite. « Le charisme, le tempérament » de Claude Caillé en ont consolidé la pérennité.

« Mon père est parti de rien. C'est pourquoi il a été flatté de recevoir les distinctions qui lui ont été remises (1). Elles constituaient un aboutissement, une reconnaissance. C'était dans sa nature. Mon père aimait aussi être au centre de l'attention, il aimait être aimé, comme tout être humain. Mais il aimait aussi aider les autres. C'est d'ailleurs parce qu'il avait ce souci de la collectivité qu'il a voulu être maire », de 1989 à 1995.

Son dernier tour du zoo

Une success story, la vie de Claude Caillé ? Elle en revêt toutes les caractéristiques.

Mais cette vie reste celle d'un homme. Son tempérament ne lui a pas épargné les coups durs, les coups bas. Comme le décès de son autre fils, Bruno, abattu par des voyous sur le parking d'une discothèque. Comme cette vilaine morsure que lui infligea l'un de ses chimpanzés, au mollet. Triste ironie pour un homme qui affectionnait plus que tout les singes. Transfusé, Claude Caillé a contracté à l'âge de 55 ans une hépatite C qui aurait dû le tuer. « Il aurait dû mourir depuis quinze ans, souffle Patrick. « Là encore, sa nature de combattant lui a offert quelques années supplémentaires. Et de belles années. »

Comment en aurait-il été autrement ? Jeudi prochain, après une cérémonie en l'église Notre-Dame de Royan, le cortège prendra une dernière fois le chemin de la Palmyre, où un dernier tour de zoo est prévu. « C'est ce que mon père souhaitait. » Et il en sera ainsi.

(1) La médaille du courage, pour avoir su maîtriser un cheval fou qui tractait une carriole à bord de laquelle avaient pris place trois enfants, puis, plus tard, l'ordre national du Mérite et l'insigne de chevalier de la Légion d'honneur.




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