joel16
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 |  Sujet: Éleveurs de toucans, grèbes et érismatures  Ven 12 Aoû - 20:15 | |
| De sud-ouest.fr L'association veille à la reproduction d'oiseaux de parcs et d'ornement. Demain, elle sera à la bourse de Cestas.  Alain Collot a pris la présidence d'Aviornis France International en août dernier. « Le siège se trouvait à Mérignac et je n'ai pas vu l'utilité de le changer », explique d'entrée le nouvel élu, qui réside dans la région de Tours. Aviornis fédère les éleveurs amateurs d'oiseaux de parcs et d'ornements. « Soit 3 000 adhérents en France », précise Alain Collot en ajoutant que des structures similaires existent dans différents pays d'Europe. « Les oiseaux d'ornement ne se limitent pas aux canaris qu'on met dans des cages. Il y en a d'autres qui ont besoin d'installations plus conséquentes comme des mares ou des volières. » Pour ne citer que les grues royales, les toucans, les grèbes à cou noir. Comme ceux qu'Alain Collot et son épouse chouchoutent au fond de leur jardin, par exemple. Recherche d'ADN Un vrai boulot. « On les élève pour le plaisir, pour la reproduction et la gestion d'une population captive. Beaucoup de ces oiseaux sont menacés de disparition. D'où l'intérêt de les conserver pour les faire se reproduire. » Aviornis planche actuellement sur l'érismature à tête blanche. « C'est un canard qui n'existe plus chez nous parce que son milieu a été détruit. Les pêcheurs les ont pris dans leurs filets ou les chasseurs les ont tués. Nous avons contacté nos adhérents pour détecter 50 sujets que nous avons soumis à des analyses ADN de manière à s'assurer de leur pureté et d'un patrimoine génétique satisfaisant », détaille le président de l'association. « Et ils présentent tous ces critères. Ils sont tous purs. » Les adhérents ont constitué sept groupes d'érismature à tête blanche ayant des patrimoines génétiques complémentaires pour créer une population. « À partir de là, on va développer une population captive avec l'idée de les réintroduire un jour dans leur milieu naturel. » Un objectif ambitieux sur lequel ces amateurs travaillent depuis trois ans déjà. Jusqu'à plus de 1 000 euros Cette activité a un coût et il faut des sous. « Ces analyses ADN nécessitent 200 euros par oiseau », note Alain Collot. L'association tire ses ressources des cotisations, de sa revue bimestrielle « Aviornis », qui publie les carnets de voyage des adhérents et les informe sur la réglementation encadrant l'activité d'élevage. L'association est aussi déléguée par l'État pour commercialiser des bagues qui attestent de la traçabilité des oiseaux. « Si un oiseau est égaré, elle permet de remonter à l'éleveur. » Et c'est aussi une autre source de financement pour Aviornis. Les éleveurs échangent, donnent ou vendent leurs animaux. « Les tarifs peuvent osciller entre 10 euros et 1 000 euros pour un toucan. » Aviornis sera présent demain samedi à la bourse d'échanges de canards appelants et de chiens de rapport qui aura lieu sur le site Solognac et Caperlan, à Cestas. « L'association y sera surtout pour se faire connaître et recruter des adhérents », indique Alain Collot qui veille sur une cinquantaine d'oiseaux dans son jardin de 1500 m² où il a installé des volières, des bassins et des circuits d'eau. « Un job à plein-temps, surtout quand il faut donner la nourriture sept ou huit fois par jour, ce qui est le cas pour les jeunes, plus fragiles. » Aviornis. Mérignac. Tél. 05 56 34 25 58. www.avionis.fr. Bourse d'échanges de Cestas sur le site Solognac et Caperlan. De 9 heures à 19 h 30. Entrée libre et gratuite. Sortie 24 sur l'A 63. Prendre la direction de Saucats. _________________ 
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