Éleveur d'oiseaux, une passion, des contraintes

De sudouest.fr

Animaux Alain Duboy élève des oiseaux rares depuis dix ans. Une activité dévorante en temps et en attentions

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Coco, la perruche apprivoisée. Photo G. D.

C'est dans un joyeux concert de chants et cris d'oiseaux qu'Alain Duboy guide le visiteur dans le dédale de son élevage sur les hauteurs d'Orthez où flottent par ci par là de minuscules duvets. Dans des dizaines de cages de toutes tailles s'épanouissent ici plus de 200 oiseaux, objets des soins attentifs de leur éleveur. Ils ont pour nom canaris huppé allemand ou lizard, perruches ondulées et perruches callopsittes, cailles de Chine ou autre mandarin.

C'est au début des années 2000 qu'Alain Duboy est tombé amoureux de ces quelques grammes de plumes aux multiples coloris. Sa première perruche, une callopsitte, est entrée dans la vie du passionné en 2004. Il n'imaginait pas à ce moment qu'il deviendrait l'accro qu'il est aujourd'hui. Menuisier au début de sa vie professionnelle, il s'est construit seul la totalité des installations de son élevage.

Mais attention, éleveur n'est pas une sinécure. En effet, nous sommes loin de la « Cage aux oiseaux » de Pierre Perret, tant ceux-ci font l'objet d'une vigilance, particulièrement sanitaire, de tous les instants. Les oiseaux nécessitent une présence humaine au quotidien. Heureusement les absences sont possibles grâce à une amie, Jacqueline, qui prend dans ces moments le relais auprès des pensionnaires. À elle alors de distribuer une part des près de 800 kilos de graines et autres adjuvants, consommés en un an.
Bêtes à concours
Être éleveur implique aussi d'avoir une autorisation administrative et aussi un suivi très strict de chacun des oiseaux qui sont tous bagués. Cet accessoire, qui est leur carte d'identité, est indispensable pour toute exposition et présentation aux concours. Adhérent à un club dacquois, Alain présente en effet ses protégés dans différents concours tant au niveau local que régional. En quatre présentations où ses oiseaux concourraient en 2010, ceux-ci ont remporté six titres de champion.

Parmi tous les volatiles, une perruche, Coco, est apprivoisée. Elle est la compagne de jeu favorite de Christen, le petit-fils de l'éleveur. Le garçon passe le plus clair de son temps auprès de son papy qui espère, secrètement, lui transmettre sa passion pour ses oiseaux.

En attendant, le week-end prochain, Alain Duboy sera présent à la foire-exposition, place Saint-Pierre, avec quelques-uns de ses plus beaux oiseaux où il fera partager sa passion. Et, qui sait, entraîner dans son sillage de nouveaux amateurs.

Georges Darsaut

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c'est vrai qu'une passion ça se vit au quotidien mais quand on aime,on ne calcule pas ses efforts et on est tellement content du résultat obtenu que c'est la plus belle des récompenses!! et là,on comprend pourquoi on le fait..

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Éleveur d'oiseaux, une passion, des contraintes Chrisi10

Quand on aime on ne compte pas et la joie de les voir évoluer efface le reste tout comme un enfant , les douleurs s'effacent pour laisser le plaisir de les voir grandir

Très bel article, merci

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