joel16
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 |  Sujet: Élevage. Alexandre Lagoutte possède des inséparables de Liliane, espèce très rare.  Mer 16 Nov - 21:09 | |
| De lejsl.fr  Les inséparables sont toujours par deux ils n’aiment pas être seuls. L’inséparable de Liliane est une variété très rare. Photo J.M. Alexandre Lagoutte s’investit pour élever des oiseaux à bec crochu ou perroquets. Son violon d’Ingres, les inséparables de Liliane, une variété très rare.Le film d’Alfred Hitchcock Les oiseaux a rendu célèbre les inséparables. Alexandre Lagoutte habitant sur le Bassin minier en est tombé amoureux à tel point qu’il a, aujourd’hui à 33 ans, une collection impressionnante de ces oiseaux à bec crochu. Il en élève plusieurs espèces dont une variété très rare en captivité, l’inséparable de Liliane, peu prisé par les particuliers qui préféreront des inséparables plus gros aux couleurs plus vives. Pourtant d’un point de vue biologique, cette variété est très intéressante. « Ma plus grande fierté est d’avoir réussi à préserver la race pure », lance-t-il. Le défi était de taille. Originaire de Malawi, cet oiseau est en voie de disparition. Il n’en reste que 20 000 à l’état sauvage. « Ils sont victimes d’empoisonnement, tous les points d’eau sont intoxiqués par la population qui tue ainsi d’autres espèces pour les manger et ces petits oiseaux ne sont pas épargnés par la contamination. Un programme d’étude a été lancé sur cette espèce-là qui n’est pas encore menacée mais surveillée depuis peu », précise Alexandre. Il y a 20 ans, plus aucun spécimen était comptabilisé en France. Aujourd’hui dix éleveurs français, dont Alexandre Lagoutte, contribuent à la sauvegarde. À Montceau, Alexandre a réussi à constituer le groupe le plus important d’Europe de 40 inséparables. Lignée pure Les premières années d’élevage ont été difficiles pour Alexandre qui tâtonnait dans la reproduction. « L’inséparable de Liliane est un oiseau qui n’a pas été encore modifié avec d’autres espèces. Les miens sont comme ceux que l’on trouve à l’état sauvage dans la nature. » Il lui a fallu expérimenter l’alimentation la mieux adaptée : cocktail de graines, de fruits et de légumes tels que pommes, oranges, figues de barbarie ou encore grenades. « L’alimentation joue un rôle sur les couleurs et sur l’état de santé des inséparables. Sinon, ils ne se reproduiront pas et ne seront pas en forme. » Dotés d’une grande intelligence, certains grands perroquets peuvent parler. Les inséparables arrivent à siffler un air ou dire quelques mots. « J’en ai eu un qui sifflait Ah ! L e petit vin blanc ! ». « Love birds » Cet éleveur amateur a été piqué par le virus des perroquets à l’âge de 13 ans lorsque son grand-père a attrapé une perruche dans la ferme. Comme elle s’ennuyait, un colocataire a rejoint la volière puis un autre, puis un autre… « C’est vite monté en flèche. À 13 ans, je suis rentrée à l’association montcellienne des Amis des oiseaux et j’ai bénéficié de conseils des autres éleveurs et des vétérinaires. » Il a participé à des expositions et est juge dans les concours. Vivant en colonie dans une grande volière au fond du jardin à côté d’inséparables à face rose, les Liliane n’aiment pas être seuls. De fait, ils sont souvent par couples quand on les regarde. Normal quand on sait que les Anglais les appellent « love birds ». Ils ont été nommés ainsi à cause de leur habitude à toujours se tenir collés l’un à l’autre. Ces petits perroquets sont réputés pour leur fidélité conjugale et leur tendresse. Ce surnom donné vient également de leur nom scientifique Agapornis qui signifie « oiseau d’amour » en grec. Mais contrairement à la légende, « ils ne se laissent pas mourir si leur dulcinée vient à changer de partenaire ». _________________ 
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