Davantage d'oies cendrées et de grues hivernent en Brenne

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Davantage d'oies cendrées et de grues hivernent en Brenne Davant10

Cent vingt-cinq oies cendrées ont hiverné sur la réserve de Chérine. Un chiffre qui n'avait encore jamais été atteint.

Directeur de la réserve de Chérine et responsable de l'antenne locale de la Ligue de protection des oiseaux (LPO), Jacques Trotignon a lui aussi constaté d'importantes évolutions, ces dernières années, notamment dans la modification des milieux, avec une pluviométrie et un niveau des étangs en baisse, très problématiques pour les oiseaux aquatiques, comme ceux nidifiant dans les roselières. Le butor étoilé est ainsi « mal en point. Nous n'avons observé que deux ou trois mâles chanteurs, l'hiver dernier, et pas encore cette année ».
De nouvelles espèces s'installent aussi plus durablement. « Sur les sites d'hivernage, quand les hivers sont doux, les cormorans sont favorisés et font des dégâts. On commence aussi à voir le bihoreau gris, un héron qui migre normalement en Afrique, s'installer ici. » S'il n'a pas encore observé la colonisation des lieux par des espèces méridionales et reconnaît qu'il faut dix à quinze ans d'observations pour dégager des tendances fiables, certaines évolutions sont spectaculaires : « Les grues sont indubitablement plus nombreuses à hiverner en Brenne. L'oie cendrée est aussi en forte hausse. Cent vingt-cinq ont hiverné sur la réserve de Chérine cette année, de même que douze oies rieuses. C'est la première fois que nous en avons autant. »

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