A tire-d'aile... L'œdicnème criard

De lunion.presse.fr

A tire-d'aile... L'œdicnème criard 20120713

L'œdicnème arrive chez nous fin mars et repart en septembre.

Connaissez-vous les limicoles ? Si je vous dis que bécasse, bécassine ou encore vanneau en font partie, cela vous rappelle peut-être quelque souvenir.
Si le propre des limicoles est de fréquenter les milieux humides, il en est forcément un qui se doit de faire exception, et c'est notre œdicnème. Loin des marais ou des plages, c'est aux champs de betteraves que va sa préférence. Ce n'est bien sûr pas son milieu originel mais un habitat de substitution qui lui permet de se reproduire dans de relatives bonnes conditions.
Oiseau migrateur, il arrive chez nous fin mars/début avril pour repartir en septembre/octobre.
Si vous souhaitez le voir, c'est en Champagne que vous devrez vous rendre et nulle part ailleurs. Pour réussir à le repérer, il vous faudra être patient car son plumage mimétique lui permet de passer inaperçu ; de plus, le jour étant consacré au repos, ce n'est pas son activité qui attirera l'œil. En effet, de mœurs crépusculaires voire nocturnes, il se manifeste en soirée par son chant qui ressemble à celui du courlis cendré, autre limicole de notre département. Il avait d'ailleurs été baptisé courlis de terre, courlis de Champagne ou couria.
Une étude réalisée par nos soins avait permis d'avancer le chiffre de 70 couples nicheurs dans le département en 1996. Son alimentation se compose principalement d'insectes et de limaces, ce qui en fait un allié des agriculteurs.
Pour en savoir plus : Les Oiseaux des Ardennes. 424 pages. 20 euros. En vente au ReNArd : 03.24.33.54.23.

Source : http://www.lunion.presse.fr/article/economie-region/a-tire-daile-loedicneme-criard

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En effet, il se fond dans le paysage, ça ne doit pas être façile de le voir, surtout de loin

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