Avec l'édition 2011, le Salon des oiseaux a réellement pris son envol

De lavoixdunord.fr

Avec l'édition 2011, le Salon des oiseaux a réellement pris son envol Avec-l10

Joël Geldof officie depuis trente-cinq ans. Il est l'un des quatre juges belges présents au concours.

On peut dire que Paul Mailly est un président heureux. L'édition 2011 du Salon des oiseaux a confirmé le succès de cette exposition.

Si le public était invité dès vendredi après-midi, les juges étaient, quant à eux, à « pied de cage » dès le mercredi avec pas moins de 1 700 canaris de toutes plumes à examiner sous tous les angles.

Venu de Dixmude (B), Joël Geldof est un des quatre juges belges parmi les dix-huit qui officient pour le concours. Le « métier » de juge, il le pratique depuis trente-cinq ans. Lui-même élève plus de 300 canaris posture. L'exigence qu'il a pour son élevage, il la transpose dans son jugement. « Le travail du juge, c'est avant tout de faire le lien avec le référentiel. Nous avons un standard, un guide qui prend en référence plus d'une dizaine de critères comme la taille, la position, le plumage, le maintien... Ce sont ces critères qui servent à attribuer les points. Plus de "nonante" points, c'est un bon oiseau, digne de participer aux concours. Nous avons l'oeil exercé. C'est essentiel quand on sait que sur un concours comme celui de Gravelines, nous avons chacun plus d'une centaine d'oiseaux à examiner dans la journée. Nous ne nous contentons pas de donner les bons ou les mauvais points. Nous sommes aussi à la disposition des éleveurs pour leur commenter notre notation. » Quant au public que nous avons rencontré, il est fidèle au salon. Nous avons croisé un visiteur aguerri. Gérard Isaert est le président fondateur de l'Oiseau-club de Gravelines, créé en 1990 : « Je suis très agréablement surpris de l'ampleur que prend ce salon. Je suis très heureux de voir le chemin parcouru en un peu plus de vingt ans. Ce qui m'inquiète un peu, c'est l'absence de relève chez les jeunes. Il est vrai que l'élevage de canaris, c'est une passion qui a un coût non négligeable, surtout les premières années. » • J. P.

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