joel16
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 |  Sujet: À 34 ans, le colombophile Mickaël Mascart réalise le rêve de toute une vie  Dim 11 Sep - 19:11 | |
| De lavoixdunord.fr  Mickaël Mascart et son fils Lucas bichonnent le «Tarbes» qui vient de remporter un premier prix international SAINT-AMAND-LES-EAUX Ce rêve-là, ils l'ont tous fait ! Certains attendent même ce moment toute une vie durant... Levant les yeux, Mickaël a vu apparaître cette image providentielle : l'oiseau, là, devant lui, bien avant l'heure prévue, à l'issue de 730,795 kilomètres parcourus ! Il n'en revient toujours pas : à 34 ans, Mickaël Mascart, membre de la Macotte amandinoise, vient de remporter le premier prix international de Tarbes qui comptait quand même cette année 10 675 pigeons en compétition ! Du jamais vu pour un si jeune colombophile. Très vite, il se distingue Pour comprendre l'importance de cet instant magique, il faut revenir trois décennies en arrière. L'histoire commence alors que Mickaël n'a que 4 ans, En se rendant à l'école, le petit garçon trouve un pigeon blessé. Bien vite, il le cache derrière l'église avec une seule hâte : le retrouver. Il revient alors à la maison avec l'oiseau et décide de le soigner : « J'entends encore ma mère crier ! » se souvient-il, amusé. D'autres volatiles rejoindront bien vite son petit protégé. C'est à 10 ans, à peine, que le garçon commence vraiment à s'intéresser à ce monde qu'il fera sien : la colombophilie. Un monde d'amitié avec de vrais alliés tels Thierry Fleuri et Marcel Lekeuche (son mentor) qui lui mettent le pied à l'étrier. À peine Mickaël Mascart a-t-il rejoint la Macotte amandinois que, déjà, il commence à se distinguer. Au plus grand étonnement des anciens. Jusqu'à ce jour providentiel où celui qui n'avait pas encore de nom devient le Tarbes » avec un premier prix international. La course avait pourtant mal commencé. Un départ sans cesse retardé en raison des intempéries. Des offres déjà... Les oiseaux restés dans les paniers : on peut rêver mieux comme mise en condition pour une course de fond de plus de 700 kilomètres. C'est à 16 h 58 que le « Tarbes » revient au pigeonnier. La suite de l'histoire est presque irréelle. Appel à Tournai. C'est la toute première arrivée. Puis, la nouvelle tombe : Mickaël apprend que son pigeon devance tous ses adversaires. Assailli d'appels pour les félicitations mais aussi pour, déjà, faire des offres sur le Tarbes. La suite de l'histoire ? On ne la connaît pas encore... Une chose est certaine : à 34 ans, le jeune colombophile joue désormais dans la cour des grands ! • NATHALIE VANHÉE (CLP) _________________ 
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