De turtbo.fr
Si les femmes saoudiennes n'ont toujours pas le droit de conduire, les Cubains ont désormais le droit d'acheter et de vendre une automobile après 50 ans d'interdiction !
Suivant un programme de réformes économiques de grande ampleur, le président Raul Castro a décidé de modifier les lois relatives à la propriété d'une voiture dans l'un des derniers bastions communistes sur la planète.
Jusqu'à présent, les Cubains ne pouvaient acquérir ou vendre que des véhicules enregistrés avant l'arrivée au pouvoir de Fidel Castro en 1959. Ce qui se résumait le plus souvent aux grosses et gourmandes berlines américaines en vogue sous le régime de Batista.
Rutilantes pour certaines, en très mauvais état pour d'autres, ces Chrysler, Oldsmobile, Buick et autre Mercury comme on pouvait encore en voir dans la Turquie des années 80, illustrent les cartes postales de cette destination touristique caribéenne depuis des décennies.
Seuls les citoyens qui effectuaient un travail assigné par l'État nécessitant une voiture, ont pu entre temps faire l'acquisition de modèles importés d'URSS, sans toutefois pouvoir s'en séparer. Ces fameuses Lada offraient d'ailleurs un contraste saisissant avec le reste du parc automobile.
Désormais "une fois tous les cinq ans", les Cubains pourront acheter ou vendre ces véhicules après avoir obtenu une autorisation du Ministère des Transports. Si les importations seront toujours très contrôlées dans le cadre de cette ouverture à l'économie de marché, les liens économiques avec la Chine communiste devraient permettre de faire venir sur l'île davantage de voitures produites dans l'Empire du Milieu.
Une évolution économique à mettre en parallèle avec l'Europe qui s'ouvre à l'auto-partage et à la pluralité des offres de location alors que de moins en moins de jeunes estiment important d'être propriétaires de leur voiture
_________________