joel16
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 |  Sujet: L'amoureux des oiseaux s'expose à Saintes  Dim 16 Oct - 8:49 | |
| De sudouest.fr Le club ornithologique saintongeais organise sa bourse aux oiseaux exotiques et à l'aviculture au hall Mendès France. Jérôme Baron fait partie de ces passionnés.  Jérôme Baron est venu à Saintes accompagné d'un perroquet Gris du Gabon. photo s. d. Jérôme Baron, 39 ans, vice-président du club ornithologique de saintonge, est un passionné. On ne possède pas près de 350 oiseaux chez soi sans avoir une affection poussée pour les volatiles. Lui l'a et le revendique. Il fait partie de la cinquantaine d'exposants présents encore aujourd'hui au hall Mendès France, à Saintes, pour une bourse aux oiseaux exotiques et à l'aviculture. Il n'y a qu'à le voir couver du coin de l'œil son Gris du Gabon, son perroquet de compagnie âgé d'un peu plus de trois mois, pour comprendre ce que ça représente. Et pas seulement parce que la petite bête coûte près de 1000 euros. « C'est un oiseau extraordinaire. J'en possède un qui est assez bavard. Il répond au téléphone, appelle le chien ou ma fille. C'est bluffant. Et en plus il imite ma voix. Pour arriver à bien le faire parler, il faut en revanche l'avoir bébé. » L'intéressé a construit chez lui, non loin de Cognac, 25 volières. Il a également de nombreuses petites cages et a réservé une pièce entière de 16 m2 pour héberger ses canaris l'hiver. « Ils ont besoin d'une certaine température. Il leur faut une pièce chauffée. » Jérôme Baron a été pris de passion pour les oiseaux dès l'âge de huit ans. « Je me suis lancé avec des colombes. Après, j'ai eu des perruches et des mandarins. » Un véritable échange Et lorsqu'on lui demande si un oiseau est un véritable animal de compagnie, la réponse fuse. « Il ne faut pas croire, c'est très intelligent. Par exemple, mon jeune Gris du Gabon me reconnaît. Si ce n'est pas moi qui l'approche, il est plus méfiant. » Comme dans tout milieu un peu spécialisé, les amateurs d'oiseaux ont leurs codes. Les connaisseurs font par exemple la différence entre les becs crochus, autrement dit les perruches, et les becs droits, c'est-à-dire les canaris. Cette passion a tout de même un certain prix. Pour nourrir en grains ses quelque 350 volatiles, Jérôme Baron met de côté une enveloppe de 1200 euros par an. Mais quand on aime, on ne compte pas. Et puis que ne ferait-il pas pour pouvoir continuer à observer ce flot de couleurs toutes plus belles les unes que les autres portées gracieusement par ses perruches… _________________ 
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