En Antarctique, les oiseaux marins ont quatre fois la concentration de mercure que l’on peut trouver chez leurs congénères dans d’autres océans de la planète

De 24hdanslepacifique.com

Telle est la découverte glaçante réalisée par une équipe d’océanographes français et australiens menée par Daniel Cossa de l’Ifremer. Plus le mercure progresse dans la chaîne alimentaire – du plancton aux oiseaux en passant par le poisson et ses gros prédateurs, plus il est concentré et toxique. L’océan austral est sujet à des remontées d’eaux froides et il possède une plus grande concentration de bactéries qui transforment le mercure en méthylmercure, son dérivé ultra toxique pour les animaux et les humains – il s’attaque au cerveau et aux reins, et serait responsible d’Alzheimer, de fibromyalgies et de syndromes de fatigue chronique. La dose de mercure présente dans l’organisme de ces oiseaux marins devrait être létale, mais selon les océanographes, ils se sont tout simplement adaptés à ces niveaux toxiques de mercure. La pollution au mercure se fait par les cours d’eau dans une moindre mesure, et principalement par voie atmosphérique, issue principalement du raffinage et de la combustion des hydrocarbures et du charbon dans les centrales électriques. Mais l’extraction de l’or est une autre source de pollution. Un projet de traité international pour diminuer cette pollution au mercure est en négociation depuis juin 2010 (à Stockholm). Sa signature est prévue pour 2013 au Japon.

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» Ces araignées qui peuvent capturer des oiseaux dans leurs toiles
» Les étourneaux sont capables d'identifier le sexe de leurs congénères par leur odeur.
» Certains oiseaux utilisent leurs connaissances en botanique pour construire leurs nids.