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 Le trafic d’animaux serait le troisième trafic mondial, après celui de la drogue et des armes.

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joel16
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joel16


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Le trafic d’animaux serait le troisième trafic mondial, après celui de la drogue et des armes. Empty
MessageSujet: Le trafic d’animaux serait le troisième trafic mondial, après celui de la drogue et des armes.   Le trafic d’animaux serait le troisième trafic mondial, après celui de la drogue et des armes. EmptyLun 4 Juin - 18:42

De lenouveleconomiste.fr

Après la criminalisation financière, mafieuse, sportive, polluante, médicamenteuse, il paraissait important de s’intéresser dans ces colonnes aux trafics concernant les animaux. Aucune activité n’étant interdite aux organisations criminelles, il n’y avait donc pas de raison qu’elles ne s’en prennent aussi aux autres espèces vivant sur la planète.

Un récent ouvrage (La Peau de l’ours, signé par Stéphane Quéré et Sylvain Auffret aux éditions Nouveau Monde) revient pour la première fois dans le détail sur cette situation peu publique et souvent ignorée. Les auteurs racontent ainsi en préalable : “Quand nous avons commencé à travailler sur le sujet du trafic d’animaux, nos premières recherches (articles de presse, livres, sites Internet…) nous ont toujours conduits à la même constatation : “Le trafic d’animaux est le troisième trafic mondial, après celui de la drogue et des armes”… Mais nous ignorons toujours d’où vient ce chiffre et ce comparatif. C’est une affirmation qui tourne en boucle, s’auto-alimente et que nous avons retrouvée dans la bouche de plusieurs de nos interlocuteurs.”

Il est particulièrement difficile de chiffrer une activité qui, par nature, est dissimulée. Pas de rapport financier annuel, pas de certification par des commissaires aux comptes. Les trafics auxquels sont comparés les trafics d’animaux sont également difficiles à cerner. Pour le trafic de stupéfiants, les rapports internationaux évoquent des chiffres allant de 300 à 500 milliards d’euros de chiffre d’affaire annuel, quasiment du simple au double ! Pour le trafic d’armes, c’est totalement nébuleux et encore plus difficile à chiffrer. Compliqué alors de certifier que le trafic d’armes constituerait la deuxième activité criminelle…

Ce titre peu enviable lui est d’ailleurs disputé par le trafic d’êtres humains (immigration clandestine, proxénétisme, esclavage sexuel…). Lors de la signature d’un protocole de coopération entre les Douanes et de l’ONCFS (Office national de la chasse et de la faune sauvage), ce dernier évoque pour ces trafics un chiffre d’affaires de 160 milliards d’euros par an, à la grande surprise des experts présents. Europol parle d’un marché illégal de 20 milliards d’euros, uniquement pour l’Europe. Sur cette base, on peut penser que le marché nord-américain est assez comparable en volume et en valeur, mais quid de l’Asie qui draine vers elle de nombreuses filières illégales (ivoire, cornes de rhinocéros, ailerons de requin, ormeaux…) ?

L’OMD (Organisation mondiale des douanes) situait le trafic, en 2002, à six milliards d’euros, Le puissant Congrès américain évalue quant à lui le chiffre d’affaires du commerce illégal dans une fourchette de 5,5 à 20 milliards de dollars. Selon le WWF en 2006, ce commerce a concerné 50 000 singes, 640 000 reptiles, 1,5 million d’oiseaux, 3 millions de tortues et 350 millions de poissons d’aquarium. Auxquels il faut ajouter les “produits dérivés” : 1,6 million de peaux de lézards, 1,1 million de fourrures, 1,1 million de peaux de reptiles, 1 million de morceaux de coraux, 300 000 peaux de crocodiles, 21 000 trophées de chasse et 300 tonnes de caviar, soit un quart du trafic légal.

De son côté, l’organisation TRAFFIC estime que le commerce illégal concerne chaque année 500 à 600 millions de poissons tropicaux, 15 millions d’animaux à fourrures, cinq millions d’oiseaux, deux millions de reptiles, 30 000 primates. Au final, peu importent les chiffres donnés par les uns ou par les autres. Il suffit de constater que ce trafic est un des plus importants dans le monde, alimentant nombre de filières illégales, parfois liées (mais pas toujours) au crime organisé. Au-delà de l’argent généré par ce trafic, le plus important est sans doute le risque que ces contrebandiers de la vie sauvage font peser sur la biodiversité. Citant de nombreux exemples illustrant leur ouvrage, les auteurs rappellent aussi quelques grandes opérations policières menées contre les trafiquants :

- En mars 2009, 450 policiers brésiliens, dans le cadre de l’opération “Oxossi”, appréhendent 78 personnes dans cinq régions différentes du pays. Beaucoup de braconniers mais également une gérante d’animalerie, quatre officiers de police et des membres d’une compagnie de bus desservant l’aéroport de Rio. Sept étrangers sont également recherchés et font l’objet d’une fiche Interpol. Tous sont des récidivistes. Pendant un an, les forces de l’ordre ont travaillé sur “une bande internationale très professionnelle. Des gens qui ont des connaissances pointues en biologie, qui savent comment faire avec les œufs, la température à respecter, repérer ceux qui sont viables”. La police estime que le réseau trafiquait 500 000 animaux par an (des boas, des singes capucins, des daguets et différents perroquets, notamment des aras hyacinthe et Lear, espèces classées) pour 20 millions de dollars par an. Tout n’était pas en effet destiné au marché intérieur, une partie partait pour l’Asie, les Etats-Unis et l’Europe.

- L’opération de la police brésilienne s’est assortie d’un pendant en République tchèque, l’opération “Lora”. Son objectif : démanteler les ramifications de cette filière spécifique. Et de fait, l’opération Lora a permis de mettre à jour l’activité de quatre groupes indépendants spécialisés dans le trafic d’oiseaux très rares (amazone, cacatoès, ara). Séparés de leurs parents qui sont censés leur apprendre la vie sauvage, ces animaux ne pourront d’ailleurs jamais être replacés dans la nature. Le trafic ne prive pas seulement ses victimes de la liberté, il leur retire aussi toute possibilité d’exister normalement.

Il existe deux grands types de trafics d’animaux vivants. La base de cette activité répréhensible reste toujours la même : des ramasseurs locaux apportent des proies à un collecteur contre quelques pièces ou un petit salaire s’il s’agit de commandes précises. Ces collecteurs revendent alors la “marchandise” à des commerçants qui se chargent de l’écouler auprès de grossistes qui à leur tour les vendent à des magasins spécialisés ou à des acheteurs individuels. Le trafiquant utilise donc des intermédiaires, des passeurs, des personnels aéroportuaires corrompus, des vétérinaires complices… Ces méthodes ne concernent que la contrebande, le passage clandestin. Une autre partie, tout aussi importante, se joue sur le papier.

“Avant il n’y avait aucun contrôle, on ne s’embêtait pas trop, les gens ramenaient ce qu’ils voulaient et personne ne disait rien. Aujourd’hui, il y a des contrôles, il faut des papiers et les gens le savent, mais ils savent aussi que le fonctionnaire ne connaît pas bien, que ce qu’il connaît c’est un animal CITES (Convention internationale sur la protection des espèces menacées) égale un document CITES. Aujourd’hui, ils noient le fonctionnaire de papiers” : c’est la fraude par saturation calculée. On peut masquer l’espèce, tricher sur le nombre de spécimens, sur la source (notée comme “né en captivité” alors que l’animal a été prélevé dans la nature) ou sur l’origine. Les documents peuvent avoir été obtenus légalement et les mentions falsifiées ensuite.

De même des faux documents établis à partir de vrais formulaires sont régulièrement saisis. Ainsi que des documents réutilisés comme les timbres de sécurité sur d’autres permis. Quelques cas de documents entièrement fabriqués ont même été décelés. Depuis des décennies, le crime organisé asiatique joue un rôle de pivot, sinon de commanditaire et d’organisateur de réseaux dans la recherche de l’ivoire et des “morceaux de choix” des animaux victimes de la chasse illégale et des trafics tous azimuts. Le trafic de cornes de rhinocéros ou de défenses d’éléphants, et donc de l’ivoire en général, est étroitement lié à l’art de vivre du monde sinisé.

Tuiles du jeu de mahjong chinois, pièces du jeu de go japonais ou des weichi (échecs) de l’empire du Milieu, baguettes pour les repas, boules de Canton, netsuke (boutons décoratifs) japonais, figurines érotiques et godemichets ciselés… Naturellement, il s’agit là d’un marché d’objets nouveaux qui vient se superposer aux collections plus anciennes qu’abritent les musées ou qui dorment dans les coffres de personnes indépendantes ou se retrouvent dans les salles de vente. Mais là encore, ces pièces font aussi l’objet de vols, de recels, de trafics clandestins à travers l’Asie. Des cambriolages en masse ciblent aussi les musées ou les collections privées de France et d’Europe.

Les triades chinoises de Hong Kong, notamment la 14 K et la Wo Shing Wo, si l’on en croit un rapport de l’ONU en 2002, se taillent la part du lion. L’explosion du trafic de cornes de rhinocéros est étroitement liée au boom économique que connaît l’Asie du Sud-Est et notamment la Chine (le “bao fa hu”) : la poudre de corne devient accessible à de plus en plus d’Asiatiques. On estime que les “classes moyennes” chinoises représentent désormais 150 à 200 millions de personnes, autant qu’aux Etats-Unis. Utiliser de la poudre de corne de rhinocéros ou détenir des sculptures en ivoire constitue une marque de statut social, un signe extérieur de richesse, comme posséder le dernier “smartphone” ou le dernier modèle de 4×4. Le trafic d’ivoire entre l’Afrique et l’Asie est estimé à 72 tonnes par an, soit l’équivalent de 7 000 bêtes tuées.

Le marché est évalué à 62 millions de dollars (±47,5 millions d’euros). En avril 2011, deux tonnes d’ivoire ont été saisies en Thaïlande, l’équivalent de 120 pachydermes tués. Les braconniers sont parfois liés aux militaires locaux ou alors aux groupes rebelles (comme les Janjaweed du Tchad et du Soudan, ou les Forces démocratiques de libération du Rwanda). Les islamistes somaliens d’Al-Shabaab traverseraient par exemple la frontière pour se livrer au braconnage d’éléphants dans la réserve d’Arawale (nord du Kenya). Les ressortissants chinois ou vietnamiens, voire sud-coréens, travaillant dans la sous-région servent d’intermédiaires avec les acheteurs de la place asiatique. On le voit, les trafics criminels ne manquent ni de ressource, ni d’imagination. Et il semble bien pour une fois que personne n’ait envie de chercher des excuses à leurs auteurs.

Sources : http://www.lenouveleconomiste.fr/le-prix-de-la-peau-de-lours-15035/

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MessageSujet: Re: Le trafic d’animaux serait le troisième trafic mondial, après celui de la drogue et des armes.   Le trafic d’animaux serait le troisième trafic mondial, après celui de la drogue et des armes. EmptyLun 4 Juin - 20:01

La loi de l'offre et de la demande fait fructifier les trafics en tout genre, et tout cela n'est certainement pas prêt de s'arrêter.

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MessageSujet: Re: Le trafic d’animaux serait le troisième trafic mondial, après celui de la drogue et des armes.   Le trafic d’animaux serait le troisième trafic mondial, après celui de la drogue et des armes. EmptyLun 4 Juin - 21:16

exact! tant qu'il y aura de la demande,il y aura des gens peu scrupuleux pour se faire du pognon!! quel qu'en soit le prix à en payer pour tous ces animaux arrachés à leur milieu naturel...

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